Qui n’a jamais entendu parler de Madame de La Fayette et de La Princesse de Clèves ? Et pour cause, nous avons là le premier roman psychologique moderne ! Il est intéressant de souligner que lors de la publication de cet ouvrage, l’opinion publique, persuadée qu’une femme ne pouvait être l’auteur d’un tel chef‑d’œuvre, en attribue le mérite à un homme… Mais qui est donc cette femme dont l’œuvre – et a fortiori le nom – ont traversé les siècles ?
Madeleine de Scudéry est née au Havre le 15 novembre 1607. Issue de la petite noblesse, elle est connue également sous le nom de « Sappho » (anciennement orthographié « Sapho ») – un nom qu’elle se donnera à elle-même dans l’une de ses œuvres – revendiquant ainsi un lien particulier avec Sapho, la poétesse grecque de l’Antiquité. D’autres poétesses grecques apparaissent également dans son œuvre et ces modèles antiques, à travers leur pluralité, servent de point d’ancrage pour le développement d’une pensée forte et cohérente sur l’écriture, notamment pour les femmes.
Après avoir rapidement étudié la condition féminine et fait ou refait connaissance avec quelques femmes de lettres dans l’histoire, au Moyen Âge et à la renaissance, penchons nous sur les femmes au XVIIe siècle… Et avec le XVIIe siècle, le début du « siècle des lumières », le règne de Louis XIV après celui de Louis XIII, d’Henri IV, des fils de Catherine de Médicis et de Catherine de Médicis elle-même (femme d’Henri II) dont nous n’étudierons pas le portrait ici, mais sur qui il y aurait pourtant fort à dire… Le XVIIe prépare le « siècle des lumières » avec la naissance d’un mouvement littéraire assez controversé, celui de « la préciosité », qui trouvera sa place physique et littéraire dans les salons.
Louise Labé : Encore une femme dont nous savons si peu de choses et qui a pourtant eu un parcours personnel et littéraire si riche…
La Compagnie Littéraire, maison d’édition Paris vous propose de découvrir un peu ensemble la plus grande poétesse féministe de la Renaissance française.
Marguerite d’Angoulême, également appelée Marguerite de Navarre (ou de Valois ou encore d’Alençon), naît le 11 avril 1492 à Angoulême. Surtout connue pour être la sœur de François 1er et la grand-mère du futur Henri IV, elle est d’abord une femme de lettres et une philosophe.
Orpheline de père très jeune, l’éducation qu’elle reçoit s’articule autour de trois grands axes. Il y a d’abord tout ce qui touche au corps. Marguerite de Navarre par exemple sait nager et monte à cheval, ce qui n’est pas chose si fréquente à cette époque..
Après avoir étudié l’histoire de la femme au Moyen Âge, voyons comment celle-ci est perçue à la Renaissance, de quelles femmes de lettres connues a‑t-on encore une trace ? Quel est le tableau de la condition féminine de l’époque ? Quelle est la place de la femme à une époque qui se veut plus « avancée » que celle du Moyen Âge ? Notre maison d’édition vous en dit plus sur la place de la femme à la Renaissance.
Avec Marie de France, dont on ne sait rien ou presque (elle compose une douzaine de lais, des poèmes d’amour), Christine de Pisan (ou Christine de Pizan) est une des rares figures féminines de la littérature française du Moyen Âge. La première femme qui vivra de sa plume qu’elle brandira pour la défense des femmes.
Dans les articles précédents nous avons vu que l’enfance, l’adolescence, la maternité et le veuvage constituaient les principales étapes de la vie des femmes, mais elles traversaient également leur existence dans la plus grande diversité de condition, et dans cet article nous verrons justement quels étaient les différents statuts de la femme au Moyen Âge.
Dans cet article nous nous pencherons sur la place et le rôle de la femme du Moyen Âge au sein de la famille. Homme ou femme, l’individu médiéval est marqué par son appartenance à un lignage. Les familles médiévales ne sont pas aussi nombreuses que l’on a longtemps pensé, la mortalité infantile étant très présente. La sœur aînée joue le rôle d’une deuxième mère et le frère aîné celui du protecteur. Si les relations entre frères engendrent des rivalités nées du partage de l’héritage et des terres, celles des sœurs entre elles et avec leurs frères se conjuguent le plus souvent sur le mode d’une affection sincère. La femme, malgré son mariage et/ou la disparition de ses parents reste sous la responsabilité de ses frères qui se portent garants de son honneur. Les relations entre sœurs sont malheureusement beaucoup moins éclairées par les sources médiévales.
Aujourd’hui nous étudierons les différentes étapes de la vie d’une femme au Moyen Âge. Les savants de l’époque considèrent que les débuts de la vie des femmes se partagent en trois âges bien précis : l’enfance jusqu’à 7 ans, la jeunesse jusqu’à 14 ans et l’adolescence jusqu’à 28 ans. Au-delà, la femme est considérée comme vieille ! L’homme quant à lui n’est considéré comme un vieillard qu’à 50 ans… Au Moyen Âge, une femme est estimée majeure à partir de 12 ans, âge auquel la loi canonique fixe la majorité (deux ans avant les garçons), mais elle reste bien sûr soumise à l’autorité de son père.
Dans cette nouvelle rubrique proposée par La Compagnie Littéraire, nous allons nous attacher à vous faire découvrir ou redécouvrir les quelques femmes de lettres qui ont laissé une trace dans l’histoire de notre littérature et qui ont donc, d’une certaine manière, marqué aussi l’Histoire. Commençons par Dhuoda.
En effet, on ne peut se pencher sur les quelques personnalités féminines littéraires que l’on retient encore aujourd’hui sans nous intéresser à l’histoire de la femme au cours des siècles : l’évolution de sa condition féminine (sa place dans la société, son rôle dans un foyer, son statut de femme). Et c’est pourquoi nous étudierons aussi avec attention le contexte historique dans lequel ces femmes ont pris la parole.