Gazhell, le nouveau livre de Vincent Blénet
Propos de l’Archimandrite Ténébreux, Par Monika Kliava…
La Compagnie Littéraire : Vincent Blénet, vous avez publié déjà bon nombre d’ouvrages et tous ont un titre que les lecteurs ne risquent pas d’oublier ! « Gazhell » en est l’exemple frappant. Pouvez-vous nous expliquer l’origine ?
Vincent Blénet : Ce titre symbolise la thématique de mon nouvel ouvrage, à savoir l’enfer et les femmes. Dans ce livre, j’aborde de vieux démons : l’enfer, le diable, le péché. Je parle maintenant librement de désirs charnels et d’érotisme sensuel. Je n’hésite pas à revendiquer ma quête de traverser, ressentir et vivre de langoureuses et intenses nuits passionnelles, nuits de charme avec ces jolies dames, ces jolies gazelles insaisissables… Gazelles de l’infidèle, Jézabel de l’inaccessible, indomptables, maudites et impénétrables GAZHELL !!!
C.L. : Pour les lecteurs qui ne connaissent pas votre univers, comment pourriez-vous le qualifier en quelques mots ?
VB : Philosophie poétique, émotionnels, tragiques, visions oniriques de la souffrance, univers gothique et imaginatif, dosé d’un sarcasme cynique, ironique et désinvolte. Le parfait Mojito à l’absinthe de Shakespeare, Dante, Rimbaud, Anne Rice, Clive Baker, et Palahniuk.
C.L. : D’accord, et comment Gazhell s’inscrit dans la continuité de vos ouvrages ?
VB : D’abord par l’expression de mes ressentis, ce qui a toujours été une ligne suivie depuis que j’ai commencé à écrire. Naturellement, avec le temps et j’ai plus de liberté pour appréhender et explorer des thèmes plus matures.
Cette évolution naturelle s’est construite aussi sur la somme des expériences vécues, comme c’est le cas pour la plupart des personnes, j’imagine.
Vincent Blénet est l’Archimandrite Ténébreux
C.L. : Un texte précis à recommander de l’Archimandrite Ténébreux ?
VB : J’en ai quelques-uns de sympathiques haha ha… Mais je crois que pour être plus en connexion entre moi et le lecteur, je vous conseillerais les passages des poèmes de Jézabhell. C’est mon regard attendri sur les Femmes et mes espérances de désirs charnels, passionnels avec ces si belles Gazhell. Ces passages d’écritures ont été rédigés sur mon téléphone Samsung Galaxy, en public, lors de mes vadrouilles à Montpellier. J’y ai décrit avec tendresse et poésie la Magnificence que je contemple lorsque je vois ces jolies demoiselles qui traversent devant moi lors de mes ballades quotidiennes à Montpellier. Et qu’à travers ma prose de séduction, elles soient susceptibles d’oublier que je suis un ours gothique de cent cinquante kilos… l’habit ne fait pas le moine, ou plutôt l’habit ne fait pas l’Archimandrite…
C.L. Catherine Meylan a illustré votre ouvrage Gazhell, tout comme Cieux FM par des calligraphies chinoises. D’où vous est venue l’idée de l’intégrer dans vos projets artistiques ?
VB : Notre travail en commun ressemble à la conjugaison d’un orchestre où chaque mesure reflète une note bien précise. Elle a participé à la fin du livre à une interview et un portrait, lorsque je suis allé la voir à Genève. Nous avons trouvé les phrases calligraphiées en concertation. Nous en avons inventé trois spécialement pour le livre. Nous en avons adapté quelques autres qui collaient parfaitement à l’état d’esprit du livre.
C.L. : Vous avez publié en même temps que Gazhell, un opuscule en anglais composé de lyrics. Que pouvez-vous nous en dire ?
VB : Au départ, je devais écrire une chanson pour un featuring avec un artiste de musique Deep House, afin d’illustrer le cataclysme émotionnel que l’aventure de « Cieux FM » m’a fait ressentir. Et puis, un jeune métaleux m’a demandé de réécrire quelques-uns de ses textes pour son projet de groupe de Rock, j’ai donc essayé de m’y plonger. Malheureusement pour lui, ma prose ne lui convenait pas, mais Alléluia pour moi, car j’ai pu entamer, durant tout le long de l’écriture de « Gazhell », comme un journal de bord à la fois philosophique et poétique, la rédaction de cet opuscule, composé entre des pensées quelques et réflexions. Intitulé « Goth’N Rolla », ce recueil marque l’empreinte de mon Violonisme Littéraire.
C.L. : Si l’artiste de vos rêves pouvait interpréter vos lyrics, ce serait ?
VB : Hélas, je n’ai aucun espoir là dessus. M. Manson ayant ignoré, avec un cynisme violent frôlant le mépris et d’une désinvolture négationniste, mes douze livres précédents, dont j’ai réussi à lui en faire parvenir quelques-uns. Il a pourtant été « l’actionnaire » des nombreuses fictions présentées dans mes travaux d’écriture. Huit ans d’études, d’investigations sur lui. Je ne sais pas vraiment si je devrais me perdre dans un labyrinthe de constellations acides, générant le Bal des Traîtres dans les mondanités aristocratiques. J’ai même essuyé le crachat expiatoire du rejet de la plus grande écrivaine de l’univers, Anne Rice. Ces rejets me sont plus qu’un échec ou un regret, ils symbolisent l’illustration d’un professeur qui “chie” agressivement sur son élève. Le précepteur qui tabasse et flingue à coups de battes cloutées celui qu’il éduque. Tout comme les Psychiatres et les enseignants scolaires.
C.L. : Un dernier mot pour les lecteurs ?
VB : je m’adresse à de fidèles lectrices, celles qui sont un peu comme les roses de glace d’Eden, Mesdames et Mesdemoiselles, laissez-vous charmer par ma plume d’un nounours gothique aux larmes d’encre romantiques. Et à tous mes lecteurs à qui je demande de voir, derrière mes mots parfois brutaux et excessifs, la dérision et la profondeur des blessures et des sentiments.
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