Texte de 4e de couverture du Journal d’un aventurier des temps modernes (LIVRE I)
En septembre 1989, Yann décide de partir, loin, ailleurs. Il quitte la région lyonnaise, sac à dos, en stop. S’amorce une véritable errance initiatique, passage du statut de jeune homme à celui d’adulte.
Le Journal d’un aventurier des temps modernes narre, sans filtre, les aventures quotidiennes de Yann, à travers des rencontres insolites, des anecdotes parfois crues, parfois cocasses et de brefs rappels historiques.
De l’Italie jusqu’en Égypte, son itinérance lui a permis de mettre à nu ces différents pays, berceau de notre histoire, dans le Livre I et… ce n’est là qu’un début.
Et si le lecteur devenait voyageur ?
À propos de l’auteur Yann Gontard
Yann Gontard se présente comme un chercheur dont la quête est la vérité sur le monde qui nous entoure, sur les autres et finalement sur lui-même. Quelle belle invitation ! Voici le premier opus de son récit de voyage.
Extrait du Journal d’un aventurier des temps modernes (LIVRE I)
Ces quelques pages n’ont pas pour ambition d’être interprétées comme une thèse sur le comportement humain, ni même une étude sociologique approfondie des différents peuples rencontrés, ou, le cas échéant, de leurs us et coutumes, ni même une soi-disant quête scientifique afin d’analyser certaines croyances, certaines religions, certains mythes ou d’étranges traditions. Ces lignes ne doivent pas être parcourues comme un récit historique, un voyage autour du monde, somme toute de nos jours, presque ordinaire, non plus comme un emploi du temps précis voire rébarbatif dont finalement personne n’a rien à faire.
Non, vous découvrirez, au fil des pages, un témoignage humble – parfois naïf – d’une certaine vision de la vie, une image anecdotique des pays traversés, la rapide description du fondement de leurs cultures qui n’a pour objectif qu’attiser la curiosité du lecteur, on pourrait même dire par analogie du voyageur !
Lorsqu’on est jeune et idéaliste, on a envie de prêcher avec passion au monde entier sa vision souvent partiale de tout ce qui l’entoure et il est urgent de la sanctuariser, sans chercher à modifier ses principes car elle est la richesse de l’éternelle jeunesse. La spontanéité de ses réactions, l’amour absolu de la vie croquée à pleines dents, la volonté passionnée de tout changer, de tout transformer, voire la volonté parfois un peu folle et souvent ambitieuse de se jeter dans des explications abstruses, car impulsives, tout cet état d’esprit demeurait l’intime fondement de sa simplicité.
Comme ce récit relève d’un format chronologique, il admet bien volontiers certaines erreurs. Au fur et mesure de ses découvertes quotidiennes, de ses expériences diverses et variées, il affine ses pensées et ses jugements ou change même d’attitude voire d’interprétation par rapport à un événement particulier. « Je » dit à travers « il », personne dont le narrateur laisse à chacun le désir de se retrouver un peu, beaucoup, passionnément, dans certaines de ces affirmations, de ces opinions que celui-ci, d’ailleurs, ne soutient peut-être plus forcément maintenant.