Résumé de l’éditeur : Journal d’un aventurier des temps modernes III Le sud-est asiatique Et moi, et moi, et moi
Livre III : Le sud-est asiatique Et moi, et moi, et moi : Dans la foulée de l’Inde et du Népal, espaces radicalement différents du Moyen-Orient précédemment traversé, notre jeune aventurier a profondément changé, même s’il semble physiquement rester le même.
À la suite de ses multiples péripéties qui lui ont entrouvert le chemin d’une certaine maturité et d’une spiritualité apaisée, il arrive le 11 février 1990 à Bangkok. Là, c’est le « choc » : plus de voitures brinquebalantes, plus de pauvreté sidérante, plus de saleté omniprésente mais une société ultramodernisée offrant un contraste sidérant. Qu’y avait-il donc de si différent en Thaïlande, en Malaisie, à Singapour, à Hong Kong ou même en Chine qui pouvait l’amener ainsi à s’interroger et à poursuivre sa construction intérieure ?
Journal d’un aventurier des temps modernes II fait suite à Journal d’un aventurier des temps modernes livre I : Moyen-Orient et Toc ! et Journal d’un aventurier des temps modernes livre II : Son Asie en vérités
Biographie de l’auteur : Yann Gontard
Yann Gontard se présente comme un observateur attentif au regard objectif sur un monde complexe, en perpétuelles et discrètes mutations.
Dans le troisième volume de son récit de voyage, Le Sud-Est asiatique, Et moi, et moi, et moi, il se livre au lecteur avec humour, et parfois naïveté, sans préjugé ni fausse pudeur, témoignant ainsi de sa foi en la nature humaine sans en minimiser les éventuels dangers.
Extrait du Journal d’un aventurier des temps modernes II Le sud-est asiatique Et moi, et moi, et moi
Presque six mois d’errance continue déjà ! Une errance jubilatoire à travers le Moyen-Orient et l’Inde. Il ressentit comme une évidence – voire comme une intime exigence – de peser au trébuchet : analyser les changements qu’avait subi ou choisi notre aventurier. En effet des évolutions discrètes, silencieuses, malaxaient onctueusement ce corps et cet esprit en formation, en apprentissage. Même s’il savait que le monde influait en partie sur cette matière en devenir, il voulait reprendre le contrôle sur lui-même. Pour tout un chacun, le jeune homme pourtant semblait demeurer le même. En réalité il s’était forgé quelques vérités dont il commençait à ressentir toute l’épaisseur, lui donnant en conséquence une assurance assumée face aux aléas souvent bizarres, parfois surprenants de la vie. La confiance naïve de l’enfance mutait délicieusement en une assurance de choix et de responsabilités.
En empilant, par le plus grand des hasards, la grâce incompréhensible qu’il avait reçue ou accueillie au sein de la Jérusalem éternelle, la richesse incroyable transmises par différents bergers du peuple chrétien rencontrés çà et là, au gré des journées et enfin la douce lumière infusée par le biais de l’expérience ésotérique du désert du Thar, il avait trouvé la Voie – celle qui l’amenait au chemin de foi et de reconnaissance – découvrant ainsi toute la puissance et la gloire de la parole simple et humble du Fils de Dieu qui vint sauver ses ouailles. Une belle révélation pour cet homme qui avait côtoyé tout le système sans jamais se sentir totalement ou définitivement concerné. Sa récente jeunesse semblait l’amener à d’autres considérations plus festives, plus ludiques, ce genre de questionnement restant plutôt éloigné de ses préoccupations quotidiennes.