L’horloge du Maréchal ou la fable du Lion et du Coq

Romancer l’Histoire per­met de la faire con­naître et d’instruire le lecteur tout en le captivant.

Le qua­trième ouvrage de Patrick HAIZET, L’Horloge du Maréchal ou la fable du lion et du coq, est une fic­tion romanesque illus­trant ce pro­pos avec originalité.

C’est l’histoire d’une hor­loge qui voy­age de main en main, de siè­cle en siè­cle, tra­ver­sant la Manche, de France en Angleterre et d’Angleterre en France, en pas­sant par l’Ecosse, Ver­sailles ou encore Chantilly.

Le lion et le coq, motifs de cette hor­loge « vivante » con­tem­plent les moeurs dif­férentes de cha­cun de leurs pro­prié­taires ain­si que l’évolution du monde, de l’époque de Louis XV à nos jours.

Utilis­er un objet comme per­son­nage prin­ci­pal d’un réc­it per­met d’adopter un autre point de vue et donne au lecteur envie de con­naître les péripéties de cette hor­loge un peu par­ti­c­ulière qui a « vu » tant de choses.

L’horloge est attachante, témoin silen­cieux des siè­cles qui passent, elle se fait aus­si l’écho des ques­tions de notre temps.

« La pen­d­ule res­pi­ra d’aise de se retrou­ver entourée de belles choses, mais comme ni le duc, ni le per­son­nel pré­posé ne la remon­ta, elle se sen­tit vieil­lir d’un coup en per­dant sa qual­ité d’instrument de mesure du temps pour devenir un objet de col­lec­tion offert aux regards. Elle s’aperçut vite ensuite qu’elle allait com­plète­ment chang­er de mode de vie. Et son anglais s’améliora con­sid­érable­ment.»

Riche d’une abon­dante expéri­ence, tant pro­fes­sion­nelle que per­son­nelle, l’auteur nous fait partager ici sa pas­sion de l’Histoire tout en nous inci­tant à une réflex­ion sérieuse sur notre époque.

Commentaires

Commentaires