Résumé de l’éditeur : Minetka 1. Le Grand Chaos
Il y a bien longtemps, quatre mondes autrefois en équilibre s’entre-déchirèrent. Parmi eux les Magiciens, Manaquatiques et Manimaux étaient dépendants d’une magie éteinte et leur existence fut au fil des âges oubliée des humains, doués d’une technologie les ayant portés à travers les étoiles.
Lorsqu’au retour d’une mission secrète, le gouverneur Bassilà retrouva l’ensemble de son monde natal frappé par la mort et la destruction, il était le parfait coupable. Accusé de négligence et même de trahison par le Conseil intergalactique, lui qui était pourtant reconnu comme homme de bien et de paix était maintenant un fugitif. Filant aux côtés d’une poignée de fidèles dans son astronef à travers l’immensité de l’univers, un étrange enfant qui deviendra Minetka va venir bouleverser le destin de l’équipage.
Biographie de l’auteur : Marie Roger
Marie Roger a passé son enfance entre trois pays, la Belgique, le Canada et l’Allemagne. Installée à Bruxelles depuis 1989, elle a toujours été fascinée par l’aspect cosmopolite de la capitale de l’Europe dans laquelle se côtoient des personnes venues des quatre coins de la planète.
Passionnée d’histoires et de mondes fantastiques, elle a entamé son premier roman à 19 ans. Les études et la maternité tempèrent son désir d’écrire. Elle se retrouve seule avec ses deux enfants et se consacre à leur éducation. Vingt-neuf ans plus tard, elle reprend l’écriture de « Minetka », fruit du monde imaginaire qu’elle a partagé pendant son enfance avec sa sœur.
Les autres tomes de la saga space-fantasy Minetka
Minetka 2. Les Grondements de la terre
Extrait de Minetka : 1. Le Grand Chaos
Le soleil se levait paresseusement sur la planète Verterra, irradiant de sa lumière orangée la plage sur laquelle les vagues d’un océan venaient s’échouer. Aquana, une jeune femme aux longs cheveux clairs et aux reflets dorés et argentés, était allongée sur le sable, les mains plaquées sur son ventre tendu. À côté d’elle se tenait Florofauno, un homme qui la caressait doucement en lui soufflant des mots tendres et encourageants. Elle était sur le point de donner naissance et ses contractions devinrent régulières et rapprochées. La jeune femme souffrait en silence. Ses traits fins et délicats étaient crispés par l’effort. Elle se releva, soutenue par l’homme à ses côtés. La poche des eaux venait de se rompre, créant une tache humide sur le sable granuleux. Florofauno l’accompagna jusqu’au rivage et ils s’enfoncèrent lentement dans les flots. Lorsque la mer recouvrit son corps, il lâcha sa main, la laissa disparaître au gré des vagues et regagna la terre ferme. Une demi-heure plus tard, elle réapparut, tenant dans ses bras son bébé tout fripé et ruisselant qui se mit à brailler au contact de l’air.
Louvona, la jeune louve qui avait assisté à cette scène étrange, trottina en direction du couple et renifla le bébé. Florofauno le lui présenta en disant : « Regarde, Louvona, voici, Foxano, ton petit frère. » Louvona, elle-même à peine sortie de l’enfance, lécha tendrement ce petit bout de chair fragile pendant que le père coupait le cordon ombilical. Une fois le bébé débarrassé des résidus du ventre maternel, il le posa délicatement à côté du sein nourricier de sa mère. Elle était souriante, heureuse et libérée. Elle serra son fils contre elle et déposa un tendre baiser sur son front. L’enfant, impatient, chercha à téter et enfonça son petit visage rabougri dans la douce chaleur du sein maternel.
Une semaine après la naissance de leur enfant, l’étrange couple se mit en route. Ils marchèrent d’un pas rapide et régulier pendant plusieurs jours le long de la plage, rafraîchis par les vaguelettes qui venaient s’échouer à leurs pieds. Louvona trottait sagement à leurs côtés. Plusieurs fois par jour, la femme disparaissait dans les flots turquoise de l’immensité aquatique. Le père portait alors son fils dans ses bras, le serrant contre sa poitrine. Parfois, il se mettait à courir en y associant un mouvement de balancement. Le bébé appréciait ces moments d’intimité avec son père et s’assoupissait en poussant un soupir de contentement. Lorsqu’Aquana revenait, ils s’arrêtaient et Foxano buvait goulûment le liquide chaud et nourrissant que lui offrait sa mère. Ils parcoururent ainsi des centaines de kilomètres, ne s’arrêtant que pour nourrir leur bébé, chasser et dormir quelques heures à la faveur de la nuit.
Touchee par cette histoire
J’ai devore ce livre en 2 jours. L’histoire m’a touchee, la fin est surprenante. Le roman est bien construit. Merci Marie Roger pour ce roman qui nous pousse a rêver et hâte de savoir la suite !