Chaque être humain se sent formellement tenu de s’ouvrir au monde dont il tient sa raison d’exister sous peine d’une sanction plus ou moins sévère qu’elle soit indirecte telle que l’infécondité de sa nature de base ou très souvent liée directement à l’épanouissement socioprofessionnel auquel il aspire plus que tout.
À l’encontre de Thomas, un tel commandement obéit à la règle du tout ou rien au point qu’il ne peut l’exécuter avec demi-mesure même s’il appelle dans l’absolu, l’humilité, l’authenticité et l’altruisme gratuit. Il en vient alors à se détacher d’un système qu’il dénonce comme semi-carcéral afin de s’affranchir de problèmes cognitifs résiduels passibles de rendre particulièrement laborieux l’essor qui doit logiquement en être l’effet.
C’est au-delà de tels handicaps psychologiques et sociaux qu’il va enfin pouvoir s’acquitter de sa dette d’émancipation pour parvenir en contrepartie à la réhabilitation qu’il espère toujours.
Né à la fin des années soixante-dix, l’auteur est avant tout juriste de formation au point de bien connaître la force obligatoire de toutes règles de raison quel qu’en soit le contenu au-delà d’éventuelles souplesses octroyées à son exécutant de bonne-foi. Dans la continuité de Tourments paru au printemps 2012, Les séquelles de l’oubli est publié en mars 2013. L’auteur n’en est plus à reconnaître l’étendue de son passif à l’heure où seul lui importe d’agir pour aller de l’avant.
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